Pourquoi on a lancé les EP?

Je viens récemment de quitter la politique. On est en octobre 2017. Il fait déjà froid à Montréal.

Cette soirée-là, je reçois mon ami Jean-Samuel à la maison. On se connaît déjà depuis quelques années. Il faut dire qu’on a fait les 400 coups au PQ, Jean-Samuel et moi. Allant même jusqu’à aller militer aux États-Unis pour en apprendre plus sur l’organisation terrain du Parti démocrate.

Dans mon salon, JS s’installe confortablement dans mon nouveau sofa. Je lui tends alors un verre de bourbon, cet alcool qu’il m’a fait découvrir récemment.

En résumé

En version accélérée, voici le résumé nos échanges de 2h :

– Fac que là, j’ai terminé au PQ, mais j’ai toujours le goût de faire quelque chose.
– Tu penses à quoi?
– Je sais pas. J’ai juste le goût de partir un projet Web, une page Facebook, un concept où je peux créer et publier mon propre contenu.
– Tout va dépendre du sujet dans ce cas-là. C’est ça le coeur de ton projet.
– Mwen. En même temps, j’ai le goût de faire quelque chose qui participe à la vie publique. Faut que ça soit engagé dans le débat public, mais que ça soit aussi divertissant. Je sais pas, je fouille. Pod Saves America et Déparapages poétiques m’inspirent beaucoup.
– Pourquoi pas revenir sur ce dont je parlais l’autre jour : l’idée qu’on doit retrouver un but commun au Québec. On est tous dans le même bateau.
– On tient de quoi là. Ou pas.

Fac que, c’est ça. Bon, ça ne s’est pas déroulé exactement comme ça, sinon ça aurait été le rencontre la plus efficace de l’histoire de l’humanité. Mais ça traduit l’essentiel des raisons qui nous ont poussé à se lancer dans cette folle (et time consuming) aventure. Ce n’est pas parce qu’on quitte la politique active qu’on doit nécessairement ne plus s’impliquer dans sa société. Ce n’est pas parce que j’ai un enfant et une « vraie job » que je n’ai plus de temps. J’ai juste à prendre le temps pour l’investir dans un projet constructif, nourrissant et surtout, plaisant. Et c’est ce qu’on va essayer de faire!

Une promesse

Si y a une chose qui m’a toujours frappé en comparant le Québec et les États-Unis, c’est comment il existe ici peu d’endroits enseignant les rouages du pouvoir et les moyens à la disposition des citoyens pour influencer les prises de décision. Ces moyens ne sont pas infaillibles, mais ils sont la seule et unique chose ayant su fonctionner : moyens de pression, mobilisation, pétitions et recrutement.

Puisque le discours dominant est au chialage, au cynisme et aux débats acrimonieux sur The Last Jedi et l’habillement de Catherine Dorion, courons vite ensemble dans le sens envers. On va rencontrer des députés, mais aussi des organisateurs politiques qui expliqueront les mille et un trucs du métier. On continuera de raconter la véritable histoire se profilant derrière la tonne d’articles hétéroclites défilant dans ton feed. On le fera sans se prendre au sérieux, en lançant une conversation saine, différente et surtout, authentique.

Et si on réussi à inspirer ne serait-ce qu’une seule personne à prendre le bâton du pèlerin, ça sera mission accomplie.

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